Des poussières d’astéroïdes pourraient contenir des secrets sur l’origine du système solaire (Rubrique journal du Campus)

Rédigé le 12/11/2020
Noémie Le Daim de T09


Par Noémie Le Daim de Terminale 09

L’astronomie et l’espace en général sont des sujets qui m’intéressent beaucoup et je souhaitais aborder un sujet d’actualité, c’est pourquoi j’ai décidé de parler de la sonde Osiris et de sa mission dans cet article.

En 2016, les Etats Unis envoient dans l’espace leur sonde : Osiris-Rex dans l’espoir de récupérer des poussières sur un astéroïde qui pourrait révéler des secrets sur la formation du système solaire ; l’astéroïde Bennu. Cet astéroïde étant situé à 330 millions de km la sonde ne l’atteint qu’en décembre 2018, il faudra ensuite presque deux ans pour le cartographier, définir la zone de prélèvement et finaliser les préparatifs. 4 ans après le lancement de la mission, et après 12 ans de préparatifs, la date de prélèvement est enfin fixée : le 20 octobre 2020 la sonde s’est approchée de l’astéroïde pour en prélever des poussières et gravats. La difficulté de la mission réside principalement dans le temps de latence, en effet, lorsqu’un message part de la Terre, la sonde met 18 minutes à le recevoir à cause de la distance, les ordres concernant le prélèvement ont donc été envoyés à la sonde la veille de celui-ci, mais si la sonde rencontrait un problème soudain la terre n’en serait informée que 18 minutes plus tard et n’aurait donc pas le temps de réagir.  

Heureusement, la mission a pu être menée à bien et la sonde a collecté plus de poussière que prévu (+ de 60g), ce qui était une bonne nouvelle au départ a bien faillit causer la faillite de la mission car la trop grande quantité de poussière a empêché la bonne fermeture du réservoir ce qui fait que les poussières ont commencé à s’échapper du réservoir de la sonde. Heureusement, quelques jours plus tard la sonde à réussit à sécuriser l’échantillon et est en chemin vers la terre ou elle sera de retour vers 2023, à ce moment-là certains échantillons seront ouverts et analysés et d’autres seront conservés pour les futurs chercheurs disposants de nouvelles technologies.