Le premier « semblant » de journée de la femme a eu lieu en 1909, aux États-Unis. La dernière journée des droits de la femme a eu lieu ce mardi 8 mars 2022, un peu partout dans le monde. À Saint-Paul, personne n’est passé à côté de l’information. Notre mardi s’est transformé en un jour assez particulier.
Photo en une : Le club United Nation Women s'est fort bien préparé pour cette journée lors de laquelle ils auront donné l'opportunité, aux premières, d'approcher le fonctionnement et les missions de l'institution onusienne.
Durant une demi-journée – soit le matin, soit l’après-midi, nous avons eu la chance d’en découvrir davantage sur « la femme ». Cela, grâce à une dizaine d’ateliers d'abord présentés par un sondage.
Des ateliers entre touches d'humour et transmissions de savoirs
Ces quelques heures de pédagogie s’organisaient selon nos goûts, nos préférences et les deux ateliers que nous avions finalement choisis. Pour ma part, la matinée a commencé par un sketch humoristique créé de toutes pièces par deux élèves de seconde et s’est terminée par une réflexion de groupe, à la manière de l’ONU.
Le sketch nous présentait le cliché de trois « pouffiasses », d’où vient le nom et s’accompagnait d’humour mais également de réflexions quant à l’image de la femme au sein de la société. Trois questions nous ont été posées à la suite de cet atelier : quels sont les stéréotypes autour de chaque sexe, sont-ils justifiés, sont-ils vrais ?
Des mises en situation pour découvrir les réalités à l'échelle mondiale
L’amphithéâtre a été animé par différents points de vue mais également beaucoup de points d’accord. C’était même assez amusant d’en être témoin puisque ce sont ces différences d’opinion qui ont fait de cet amphithéâtre, une représentation partielle de la société. Les deux élèves ainsi que les organisateurs de cette activité nous ont permis de mettre au clair notre manière de poser notre regard sur la société.
Quant à l’atelier organisé par le club United Nation Women de Saint-Paul, plusieurs pays nous étaient proposés, avec différentes situations politiques, économiques et sociales. Le but final de cet exercice était de percevoir les défaillances de leur système respectif, mais également d’en trouver des solutions.
Prendre conscience de l'important rôle de l'ONU
Une conversation animée s’est donc mise en place grâce à la bonne volonté des élèves mais aussi grâce à celle des membres de ce club. Une réflexion commune a permis à chacun de nous d’avoir une vision approfondie de ce qu’est la réalité. À la manière de l’ONU, on pouvait influencer le monde.
Ainsi s’est achevé l’évènement organisé au lycée Saint-Paul, avec des élèves plus sensibilisés que jamais à la cause des femmes, et le partage du singulier déroulement de leur journée.