Véritable enjeu d'égalité des chances pour toutes et tous, la précarité menstruelle est susceptible de toucher, de près ou de loin, à la hauteur de chacune d'elles, jeunes filles et femmes. Avec la participation du Conseil régional des jeunes, la Région Bretagne a voté l'installation de distributeurs de protections périodiques dans les établissements scolaires, publics avant tout mais également ceux privés désireux de s'associer au projet. Ce que n'a pas manqué de faire le campus Saint-Paul Saint-Georges. Explications.

« Quel phénomène naturel touche chaque mois la moitié de l’humanité mais reste malgré tout un objet de gêne et de non-dit ? », questionne le site Parlons règles de la Région Bretagne. Évidemment, les premières lignes de cet article ont un peu spoilé la réponse à cette interrogation qui, malgré elle, dégage encore un sentiment de tabous et de gêne.

Fort de ses actions déjà menées en matière de lutte face à la précarité menstruelle, le campus renforce son engagement sur cet aspect de la santé après avoir notamment signé, en mars dernier, un partenariat avec l'entreprise vannetaise La Minette et le Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) du Morbihan.

À chaque bâtiment son distributeur de protections

Le campus ayant manifesté son intérêt, il bénéficie ainsi, depuis quelques semaines, de six distributeurs disposés dans les toilettes des femmes, chacun équipé de serviettes et tampons.

Ajoutez-y à cela des affiches d'information et de prévention à différentes places bien visibles au sein du campus  : au retour des vacances d'été, servez-vous librement et sans tabou, Mesdames.